Toujours en quête d’amélioration de ses services, #Google a récemment admis dans un rapport que le respect de la vie privée des utilisateurs de #Gmail était relatif.
L’association américaine de défense des consommateurs Consumer Watchdog a repéré le document mentionnant explicitement les intentions des dirigeants du géant de Mountain View. Destiné à la justice locale, le .pdf datant du 13 juin dernier a pour objectif de contrer une attaque en justice menée par des utilisateurs inquiets par la tournure que prend la collecte de données opérée par Google, même si ce dernier est coutumier du fait depuis plusieurs années, et récemment avec l’affaire Prism. Consultez par vous-même le document en question :
La société fait ainsi quelques confidences relatives à son travail d’amélioration de la pertinence des réponses aux requêtes des utilisateurs du moteur de recherche, service phare de l’empire #Google.
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Même si l’on s’en doutait fortement, on apprend de manière officielle que nos conversations sur #Gmail sont scannées. La défense estime cette surveillance légitime en tant qu’éditeur du service, et compte s’appuyer sur des décisions de justice antérieures qui pourraient lui être favorables si elles en venaient à se réitérer.
S’il est agréable de disposer de résultats personnalisés lors d’une recherche, il est toutefois évident que savoir que des échanges pouvant être confidentiels sont analysés est agaçant. Google répond à cela que la surveillance est effectuée de manière automatique, dans le but de détecter d’éventuels spams ou virus. La société souligne également que ce processus n’est pas effectué par des humains, et que seuls des robots interviennent.
Google a présenté hier les nouvelles fonctions développées grâce à l’analyse des contenus des mails des utilisateurs. Il sera désormais possible de demander dans la barre de recherche de votre messagerie l’heure de votre vol, si vous avez réservé un billet d’avion, et de disposer d’informations en temps réel sur le voyage en question. En parallèle, la synchronisation avec d’autres services comme Google Agenda ou Google+, permettent à long terme à la société de faire office de second cerveau pour ses utilisateurs.
Même si Google peut s’en sortir grâce à cette pirouette judiciaire en jouant sur les mots d’une certaine façon, il n’est pas impossible que cette confiance en soi des dirigeants lasse un nombre croissant d’utilisateurs et qu’ils se tournent vers les concurrents… A moins que l’emprise de Google sur le #web ne soit déjà trop grande et qu’il ne soit déjà trop tard ?
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